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Classe et économique. Avec son budget riquiqui, cette petite comédie sans prétention apporte une pierre intéressante à la réflexion sur la santé de la fiction française.

Q.I. : la petite série qui relève le niveau

A l'heure où les chaînes cherchent de plus gros budgets dans la coproduction, pas toujours pour le meilleur (Jo, clone sans jus des procedurals américains) ; ou se rabattent sur le low cost quitte à bâcler les scénarios (Cherif, futur polar de France 2, qui peine encore à l'effort), Q.I. démontre qu'on peut être à la fois classe et économique.

Son secret ? Avoir quelque chose à dire, et de vrais auteurs pour le faire. Sous ses airs anecdotiques, le pitch de la série, une sorte de Hard à l'envers, permet d'explorer la question de l'émancipation féminine. Avec son personnage de bimbo en quête de jouissance intellectuelle, Q.I. s'interroge en toute légéreté sur les clichés pesant sur le corps et l'esprit des femmes ; et les moyens de s'en affranchir.

Une bonne idée pour pas cher. Si ça fonctionne aussi bien, c'est grâce à la plume enlevée du scénariste Olivier de Plas, dont toutes les répliques tombent juste; et au soin apporté au casting, souvent talon d'Achille des séries françaises. Du coup, même si les limitations de budget se voient à l'image, la série se rattrape sur le fond. Moralité : une bonne idée, ça ne coûte pas si cher.

Remettons quand même les choses dans leur contexte : Orange est une chaîne payante, qui n'a pas les mêmes impératifs d'audience que les grands canaux hertziens. Réussie mais modeste, Q.I. ne peut (et ne doit) pas être le standard de la série française, qui a aussi besoin de bomber le torse. Mais dans sa catégorie, ce programme plus élevé que la moyenne a le mérite d'ouvrir une voie médiane. On espère qu'il en inspirera d'autres.





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